mardi 30 octobre 2012

SALON DU LIVRE DE NANS LES PINS

LA METEO ETAIT BONNE

Un moment de repit dans la chute des températures et les assauts de la tempête  a permis de partager un moment convivial.





Prochain rendez-vous à Pierrefeu le 4 Novembre  

mercredi 3 octobre 2012

« I RITORNU » À AJACCIO DU PEINTRE CORSE.

LES CENDRES DE MARCEL CORTICCHIATO PEINTRE ET SCULPTEUR  REPOSENT DANS  LE TOMBEAU FAMILIAL.


Il rêvait de lumière, de compositions hardies Il rêvait de capter l’intensité lumineuse du moment
Il baignait dans l’univers du fauvisme méditerranéen. Et quand, le peintre corse, emporté par une frénésie créatrice, couvrait ses toiles de matière, la structure de ses plages, ses ports, ses falaise s’effaçait derrière la couleur pour ne laisser apparaître que l’émotion née de tous ses sens.
« Homo faber », architecte de la couleur, il a retrouvé d’instinct le nombre d’or des bâtisseurs, recherché la touche pure, la perfection de l’harmonie colorée.
Le long cheminement d’un homme secret et sensible vers les limites de l’abstraction pure.

Marcel Corticchiato a terminé sa longue quête, il repose apaisé, proche du Monte Gozzi  et du Golfe d’Ajaccio qu’il a tant aimés.


 


Peintre et sculpteur français, Marcel Corticchiato né à Ajaccio, en 1931 a enseigné les arts plastiques au Lycée Fesch et à l’ Ecole Normale d’Ajaccio (Corse). Il côtoie Marcel Poggioli, et Richard Mortensen qui le conseillent efficacement.
Après plusieurs expositions à la Galerie Bassoul (Ajaccio) il expose sur le continent à Marseille où  il rencontre Ambroggiani qui l’encourage.
           Sollicité pour des contrats, il refuse, et préfère la sécurité matérielle pour sa famille. Loin des milieux mondains, il poursuit alors sa carrière dans l’Enseignement, tout en complétant sa formation par des études de philosophie et de psychologie et continue à produire hors des circuits mercantiles.
Il a exposé sur le continent et à l’étranger sans concession pour l’affairisme. Les contraintes matérielles lui font privilégier la création picturale, ce qui ne l’empêche pas de produire quelques œuvres en métal, et de conduire une recherche parallèle en sculpture et peinture vers l’abstraction et l’épurement des formes.



«  Les harmonies colorées de Marcel Cortichiato, chez qui le sujet s’efface dans des rythmes de tons chauds et vifs, conduisent progressivement aux jeux de l’abstraction pure »  Raymond Charmet.

« …Ainsi, la tonalité des tableaux, est-elle élevée, riche en résonnance….Ces toiles sont prenantes et, dans le respect du classicisme et dans l’observation du langage contemporain. Elles se nourrissent de l’expérience et atteignent une qualité et un rythme unitaire : une belle œuvre de peintre »
Michel Gaudet, son ami. Extraits. 2000.