Nouveau roman

Orlou : la colère d’un monde

Un roman à mi-chemin entre  fantastique et science-fiction

Entre fantastique et science- fiction un roman inspiré par la vallée d’Orlu en Haute Ariège.

Une vallée émeraude couverte de forêts dont l’origine plonge dans la mythologie et les légendes anciennes.

Un monde de formes arrachées à la matrice minérale, des écumes verdoyantes sous les couverts boisés et des cascades d’argent pour les truites sauvages. 

Devant cette beauté ont resurgi des sensations oubliées de rêves et de mystères, des souvenirs de lectures de jeunesse, l’appel de la forêt, les hordes de loup, les légendes et croyances dans les forces maléfiques : Satan saignant de ses blessures, empalé sur la dent d’Orlu, son miroir brisé en vingt et un lacs. Sorcières et reines des amours noyées dans les étangs et les lacs bleu-vert colorés de leurs robes.

Puis le souvenir des montagnards et des bergers, des martyres cathares et des luttes des hommes sur cette « Terre de Liberté »

Un territoire naturel qui a su se protéger et cheminer vers le renouveau. 

 Lire quelques extraits ci-dessous

Arbre confiné

Arbre citoyen.

Avec les jours de froids tardifs d’avril, mon plaqueminier a gelé, comme d’autres arbres d’ailleurs : mon albizia, mon jujubier, mes grenadiers, mes lauriers roses… Mais eux ont résisté et sont vite repartis. Lui, rien ! Malgré mes encouragements ! Je le croyais moribond.

Il préparait en secret le 11 mai.

Il a attendu pour rebourgeonner la fin du confinement, loin des rumeurs, des fake-news, des querelles et des Yakas

Confiant… 

 

NB : le Shi DI est originaire de Chine. Mais en ces temps de multiplication des pratiques charlataniques, des fausses thérapies, de diffusion de fausses informations et de faux savoirs , il est bon de rappeler que les Kakis, fruits du plaqueminier ne sont ni remèdes miracles ni germes de contagions. Ils ne sont que d’excellents fruits d’hiver.

LE CONTINENT BRÛLE

 « RAVAGES » d'incendies gigantesques.

Quand la réalité dépasse la fiction

« Je ne prends grand soin de rien écrire qui ne soit un jour réalisable »…avait déclaré René Barjavel. La catastrophe ne s’est pas produite en 2052 comme il l’avait imaginé dans «  Ravages » son premier roman. Elle se produit aujourd’hui.

Barjavel avait imaginé son récit dans « LES TEMPS NOUVEAUX » lors « des trois glorieuses journées du début de ce XXIème siècle, qui, dans cinquantième année dépassée, semblait mériter définitivement le nom, qu’on lui donnait souvent, de siècle Ier de la raison » 

Ses descriptions, hélas, peuvent servir de sous-titres aux images des incendies qui ravagent l’Australie, la Californie, l’Afrique Centrale, l’Amazonie …. et plus proche de nous le Midi de la France … aux catastrophes de  ces temps qui voient, avec d’exploitation outrancière, incontrôlée de nos ressources, la destruction de la planète… .

UN « CHEMIN DES CENDRES »

« …Vers l’est et vers l’Ouest la flamme courut d’une auto à l’autre…De rouges chevelures crépitantes se couchèrent dans le vent, vinrent caresser les portes des boutiques qui se tordirent, les vitrines qui sautèrent…»

 

« …Tout le côté du littoral prit feu… »

  

«…Chassées se toutes part par le feu les bêtes arrivaient…l’herbe grouillait de fauves de la brousse… »

 

« …les fugitifs étouffaient dans l’eau chaude. Ils étouffaient presqu’autant quand ils respiraient l’air saturé de vapeur et de cendres…. »

 

 

«… Tout ce que ce connaissait, ce qu’il aimait, ce qu’il touchait, ce qu’il mangeait,…tout transformé en flamme, en lumière était dans cette odeur… C’était une odeur de monde qui nait ou qui meurt, une odeur d’étoile… »

 
"Ravage" 1943- Denoël

Après ce spectacle, le XXIème siècle reviendra-t-il à la raison ?