UN ÉTÉ DE SÉCHERESSE.
À
propos des « Saisons de pierre » - Roman publié en 2009, désormais
disponible en format Kindle.
2019 fut encore « une année de
Sec ».
Les nuages ont tourné et n’ont pas
crevé. L’eau a manqué dans les collines.
Le sec redouté s’est de nouveau abattu
sur la Provence, le grand sec évoqué par les auteurs provençaux, par J.Giono
dans « Batailles dans la montagne, P Magnan dans « le secret des
Andrônes », M Pagnol dans « l’eau des collines »
La semaine dernière, il a fait « Chavanne » sur la Provence.
Enfin !
Les arbres que l’on croyait morts ont
rejeté à leurs pieds. Un retour à l’optimisme. L’espoir d’une victoire sur le réchauffement climatique.
Depuis 2011, l'ONF
organise la migration assistée d'espèces menacées par le réchauffement
climatique. Découvrez ce projet, appelé projet Giono et redécouvrez : L'homme qui plantait des arbres
Les « Saisons de pierre » au
format Kindle est disponible au tarif de 4,46€.
Voir un extrait ci-dessous :
« Des rayons chauffés à blanc passaient
au travers des aiguilles brûlées des conifères amaigris, transperçaient le
front de la femme Le chien berger poussa un gémissement plaintif, le torrent
roulait la pierraille. Les griffes de l’animal inutiles, s’acharnèrent un
instant sur la surface lisse des dalles de granit. Rien. Le sec. Le ruisseau
charriait la canicule, la terre pleurait la poussière. Des froissements
insidieux d’écailles crissaient entre les pierres surchauffées, lézards en rut
ou nids de vipères, l’endroit était dangereux. La jeune femme, inquiète, siffla
son chien. Il se releva péniblement, la suivit la gueule ouverte ».
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« La fontaine stérile agonisait. La place du village se taisait,
accablée. La vie s’étouffait dans la chaleur qui commençait à poindre, morne….
Cette année-là,
on n’avait pas fait la lessive…
...Les chants et les bavardages
avaient fui le lavoir. Quelquefois, une femme muette traînait sa caisse au bord
du torrent. Quelques pierres faisaient barrage. Une nappe molle s’ennuyait sur
un lit de vase boueuse. La femme dans un seau portait quelques vêtements.
L’indispensable. Tout juste de quoi faire semblant d’être propre…
…Enroulée dans sa caisse comme un
colimaçon, la lavandière frottait un linge gluant. Un pantalon affligé ou une
chemise morose dégouttait tristement sur un fil. Les gouttes s’évaporaient
avant même d’avoir touché le sol, et des stries de rouille s’imprimaient dans
les plis des vêtements. On ne changeait même plus les draps. »
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