dimanche 15 septembre 2019

2019 Année de sécheresse


UN ÉTÉ DE SÉCHERESSE

À propos des « Saisons de pierre » - Roman publié en 2009, désormais disponible en format Kindle.

2019 fut encore « une année de Sec ».
Les nuages ont tourné et n’ont pas crevé. L’eau a manqué dans les collines.
Le sec redouté s’est de nouveau abattu sur la Provence, le grand sec évoqué par les auteurs provençaux, par J.Giono dans « Batailles dans la montagne, P Magnan dans «  le secret des Andrônes », M Pagnol dans « l’eau des collines »

La semaine dernière, il a fait «  Chavanne » sur la Provence. Enfin !
Les arbres que l’on croyait morts ont rejeté à leurs pieds. Un retour à l’optimisme. L’espoir d’une victoire  sur le réchauffement climatique.


                             

Depuis 2011, l'ONF organise la migration assistée d'espèces menacées par le réchauffement climatique. Découvrez ce projet, appelé projet Giono et  redécouvrez : L'homme qui plantait des arbres

Les « Saisons de pierre » au format Kindle est disponible au tarif de 4,46€.
Voir un extrait ci-dessous :


   « Des rayons chauffés à blanc passaient au travers des aiguilles brûlées des conifères amaigris, transperçaient le front de la femme Le chien berger poussa un gémissement plaintif, le torrent roulait la pierraille. Les griffes de l’animal inutiles, s’acharnèrent un instant sur la surface lisse des dalles de granit. Rien. Le sec. Le ruisseau charriait la canicule, la terre pleurait la poussière. Des froissements insidieux d’écailles crissaient entre les pierres surchauffées, lézards en rut ou nids de vipères, l’endroit était dangereux. La jeune femme, inquiète, siffla son chien. Il se releva péniblement, la suivit la gueule ouverte ».
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   « La fontaine stérile agonisait. La place du village se taisait, accablée. La vie s’étouffait dans la chaleur qui commençait à poindre, morne….
Cette année-là, on n’avait pas fait la lessive…
...Les chants et les bavardages avaient fui le lavoir. Quelquefois, une femme muette traînait sa caisse au bord du torrent. Quelques pierres faisaient barrage. Une nappe molle s’ennuyait sur un lit de vase boueuse. La femme dans un seau portait quelques vêtements. L’indispensable. Tout juste de quoi faire semblant d’être propre…
…Enroulée dans sa caisse comme un colimaçon, la lavandière frottait un linge gluant. Un pantalon affligé ou une chemise morose dégouttait tristement sur un fil. Les gouttes s’évaporaient avant même d’avoir touché le sol, et des stries de rouille s’imprimaient dans les plis des vêtements. On ne changeait même plus les draps. »



 

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