De Marseille au pôle nord

Le voyage extraordinaire de Pythéas le Massaliote raconté aux jeunes.

Un voyage à la rencontre des grandes légendes antiques aux confins du monde connu, du pays des Atlantes à celui des Hyperboréens.

Pythéas vit à Massalia au IV siècle Av-JC. Ce scientifique, astronome, physicien, géographe, obsédé par son désir de mesurer la rotondité de la terre et observer le soleil de minuit, quitte Massalia vers 330 Av-JC pour un long périple. Conjuguant intérêts commerciaux de la cité et curiosité scientifique, il part pour le Grand Nord.

Au cours de sa navigation, il observe le phénomène des marées, calcule la latitude de Marseille et découvre les peuples « barbares ».

Et s’il avait été guidé dans son expédition par les enfants qui remontent  le temps ?

À découvrir les nouvelles aventures extraordinaires de nos jeunes héros transportés par le pouvoir du bâton magique et de la médaille du collier du chien dans l’antiquité grecque

Ils vont assister Pythéas le navigateur lors de son voyage et le conduire au-delà de la limite des Enfers et de l’Atlantide au pays où le soleil brille à minuit et où la mer rejette l’ambre magique.


Lire un extrait ci dessous :

..."— Regarde Tarmack, on dirait un tourbillon !

L’enfant se courba un peu plus. Au milieu des ondes de plus en plus profondes se creusait un entonnoir. Au fond, il apercevait une image renvoyée par le bâton, celle de son reflet et celle du chien. Les images s’enfoncèrent dans un trou virant au bleu foncé, puis au noir des abîmes. Quelques instants plus tard la vitesse du tourbillon augmenta, les ondes se rapprochèrent, le reflet de la tête du garçon toucha celui du chien. L’image du bâton que Rayan tenait à la main frôla celle du collier du chien. D’un seul coup se produisit un grand éclair comme l’explosion d’une nova, une bourrasque souleva l’enfant et le chien. Puis les côtés du cône s’écartèrent, l’eau monta à la surface comme un geyser, puis retomba, s’étala sur le sol et la flaque s’assécha.

— Que s’est-il passé ? Où sommes-nous ? Rayan se frotta les yeux. La Bonne Mère avait disparu ..."

                                                    *** 

..."Le géant fonça à la tête de ses hommes en brandissant sa lourde épée. Sa lame était large et courbe, la pointe aigüe, capable de transpercer comme de trancher. Ses hommes étaient munis eux aussi d’armes redoutables, d’épées courbes, de fouets formés de chainons de fer terminés par une flèche, de lances ornées de fanions. Ils chargeaient regroupés en plus de dix lignes, poussés par une rumeur venue du fond des terres comme le dernier chant des guerriers morts au combat. Une cohorte de morts vivants armés d’armes inventées par le dieu de la guerre et forgées par le dieu du feu, comme sortie d’un monde parallèle, attaquait les aventuriers.

L’équipage des grecs était terrifié.

— Nous avons réveillé le peuple des titans, clama Pythéas..."